Nous croyons possible et souhaitable la conciliation de la lutte contre le réchauffement climatique, du progrès scientifique, de la croissance et du développement humain, c'est-à-dire de l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.
Ainsi, pour réduire la consommation d'énergie, nous savons que le premier levier est, de loin, le bâtiment. C'est pourquoi nous défendons résolument la résorption des passoires thermiques, en particulier dans les centres-villes. Notre pays peut être fier de compter des entreprises innovantes dans le domaine de la construction à énergie positive, comme le groupe Elithis en Bourgogne Franche-Comté.
Un deuxième grand axe sera sans doute la décarbonation des usages de l'énergie. C'est un enjeu important dans les transports, dont la consommation représente les deux tiers des produits pétroliers utilisés en France.
Continuons à développer les véhicules électriques, ce qui suppose de conforter la filière nucléaire. Poursuivons la recherche et le développement sur la mobilité hydrogène, dont les scientifiques nous assurent qu'elle est porteuse d'espoir. Développons des énergies renouvelables, en particulier les biocarburants et la méthanisation, qui offrent de nouveaux débouchés à nos agriculteurs.
La vision que vous semblez avoir des agriculteurs dans la proposition de résolution ne correspond pas à la réalité. Vous ne parviendrez ni à nourrir la planète, ni à faire vivre des familles avec uniquement des petites exploitations clairsemées. Un agriculteur, aujourd'hui, c'est un chef d'entreprise qui nourrit la planète ; nous l'avons vérifié lors de cette crise sanitaire.
La proposition de résolution qui nous est soumise étant très large, elle pourrait appeler encore à de nombreux commentaires. Je conclurai en affirmant que si les Français aspirent probablement tous aux « jours heureux », ils ne laisseront personne définir le bonheur à leur place. Dans ces conditions, le groupe Les Républicains ne soutiendra pas ce texte.