S'agissant d'abord des premiers amendements que nous avons examinés, ils prévoyaient des dispositifs déjà inclus dans les engagements qui ont été pris par la majorité et qui sont tenus. Il est logique pour nous, qui sommes favorables à la méthode du contrat, de faire vivre ces engagements et de ne pas voter les amendements proposés. En cela nous sommes cohérents, monsieur Coquerel.
Il est vrai, par ailleurs, que le remboursement des frais prélevés de façon répétitive soulève une difficulté. C'est la raison pour laquelle nous, députés, avons attiré l'attention des banques, qui nous ont répondu qu'elles avaient un problème technique avec les facturiers : ce sont eux qui renvoient systématiquement les factures qui ne sont pas payées. Ce problème, nous leur avons rétorqué qu'il fallait le régler, mais j'ai pu constater moi-même qu'il était d'une complexité inouïe. Je pensais qu'il serait facile d'en venir à bout, mais pas du tout. Les facturiers et les banquiers se sont donc engagés à travailler ensemble pour résoudre ce problème de facturation multiple d'une même opération.
Vous avez évoqué, madame la secrétaire d'État, un engagement des facturiers à échéance de novembre 2021. Or il me semblait qu'un accord était intervenu pour accélérer les choses, cette date paraissant un peu éloignée.