Surtout, ce débat, qui agite les bancs de cette assemblée et au-delà, me semble assez anachronique alors qu'au fond, l'Europe et la BCE font ce qu'elles ont à faire. Elles montrent qu'elles sont là, face à la crise. Chacun peut nourrir son insatisfaction face à l'Europe : elle est parfois trop lente, parfois trop bureaucratique, et peut-être a-t-elle mis un peu de temps à réagir au début de la crise.
Aujourd'hui, cependant, ces préventions n'ont plus lieu d'être. La BCE annonce un rachat de dette supplémentaire à hauteur de 600 milliards d'euros, soit une intervention totale de 1 350 milliards d'euros !