Par exemple, je l'ai dit tout à l'heure, nous n'avons pas attendu un an avant de corriger le dispositif Denormandie dans l'ancien. Pourquoi ? Parce que tous les indicateurs que l'on nous faisait remonter révélaient des difficultés ici ou là.
Il en va de même en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Songez que l'on a encore un mal fou à comptabiliser le nombre de logements rénovés ! Il s'agit pourtant d'un indicateur central. Au demeurant, cela s'explique assez aisément : on comptabilise de la même manière une rénovation complète et une rénovation réalisée grâce à un unique geste, alors que ce sont deux choses différentes.
Les indicateurs sont très importants. Ainsi, grâce à des indicateurs pertinents, l'activité de l'ANAH – qui relève de ma responsabilité – en matière de rénovation globale, qui va au-delà de la rénovation énergétique, a doublé en deux ans. Dans le monde des start-up, on appelle cela une licorne. Nous devons aller plus loin encore, car la rénovation énergétique doit être, je le répète, un pilier de la relance.