Je le savais déjà quand j'étais député, mais je le confirme étant au Gouvernement : vous incarnez parfaitement la connaissance fine du territoire, monsieur Naegelen – je le dis avec d'autant plus d'assurance que je connais un peu les Vosges. Vous évoquez le cas de l'hôpital de Remiremont, celui de l'EHPAD de Cornimont… Je sais votre engagement en la matière, votre sensibilité aux difficultés de ceux que vous représentez et c'est en définitive leur parole que j'entends résonner à travers vous. Je pense d'ailleurs que tel est l'objectif de tous ceux qui sont ici présents.
Pour ce qui concerne le fond, je perçois une certaine cohérence entre votre question et celles des précédents intervenants – ce que j'apprécie, d'ailleurs, car cela permet de clarifier le propos. Ce sur quoi vous nous interpellez, finalement, c'est sur la relation de confiance : l'autonomie, telle qu'elle était appelée de ses voeux par votre collègue, ne pourrait-on pas y aboutir à travers la construction d'une relation de confiance ? Il est vrai que les acteurs du système de santé ont tous exprimé le besoin qu'on leur fasse confiance et qu'il a retrouvé une certaine cohésion à l'occasion de cette crise sanitaire – c'est en tout cas ce qui a été donné à entendre ; ce qui s'est exprimé, c'est le besoin de travailler ensemble, d'avoir un projet commun, celui de soigner nos concitoyens. Tout cela nécessite de la confiance. Je crois que vous mettez là en évidence un point qui devra faire l'objet d'une vigilance particulière de notre part – mais je vous remercie d'avoir vous aussi souligné le travail qui a été fait et qui continue d'être fait au quotidien par l'ensemble des collaborateurs des ARS.