Vous formulez, monsieur le député, une proposition extrêmement concrète, puisque à la fois vous soulignez le rôle que doit jouer l'État, incarné par le préfet, et vous vous demandez ce que devrait être en parallèle le fonctionnement des ARS. Comme j'ai encore de nombreux contacts avec les députés, je sais qu'un certain nombre de questions se sont posées dans certains départements à ce sujet. J'ai été moi-même à la rencontre, il n'y a pas si longtemps, du directeur général de l'ARS des Hauts-de-France, sachant qu'il y a aussi, dans mon département du Nord, un délégué départemental. Vous savez bien que quand on est député, on connaît très bien le préfet de département et un peu moins le préfet de région ; eh bien, mesdames et messieurs, c'est la même chose pour les ARS.
Toutefois, j'entends votre interrogation, et je ne voudrais pas vous faire une réponse de pure forme. Ce que je pense, c'est que parmi tout ce qui est mis sur la table avec le Ségur de la santé, il y a aussi la gouvernance – je l'ai dit tout à l'heure. Dans le système actuel, on voit qu'il y a des départements où la fonction de délégué départemental est assurée, dans le cadre d'une lettre de mission, avec une certaine autonomie et qu'il y en a d'autres où c'est moins vrai ; je crois que cela fait partie des sujets sur lesquels doit porter notre réflexion collective.