Merci, madame Rubin, de conclure vos questions par des propositions. Ne partageant pas votre analyse de la situation, je considère d'ailleurs que la première partie de vos interventions sert à mettre en valeur la seconde.
Nous avons entendu ici beaucoup d'interrogations concernant le rôle des ARS. Les ARS sont jeunes : elles comptent un peu plus de dix ans d'existence. Je le répète, nous pouvons sans aucun doute faire mieux, mais peut-être avons-nous oublié – je m'exprime en tant qu'ancien député – ce qu'il en était avant leur création. L'organisation précédente était répartie entre plusieurs administrations, ce qui compliquait beaucoup l'offre de soins dans les territoires. N'oublions pas cela ; n'oublions pas non plus le rôle bénéfique qu'ont joué les ARS jusqu'à présent.
Vous invitez à davantage de démocratie sociale au sein de la démocratie sanitaire : vous êtes tombée sur le bon interlocuteur. Je suis persuadé que le dialogue social, l'échange au plus près du terrain, valent mieux en la matière que l'application uniforme de lois écrites à Paris, dans cet hémicycle, quelle que soit la compétence des intéressés. Le fait de réfléchir à la gouvernance des hôpitaux et de doter la démocratie sanitaire d'un vrai levier de démocratie sociale n'a rien qui puisse me gêner.