Monsieur le député, vous mettez ici en avant le fait que la santé est notre bien le plus précieux. Ce sentiment est partagé par nos concitoyens et il a été rappelé par les orateurs de tous les bancs. Ne nous faisons pas de mauvais procès les uns aux autres puisque chacun s'accorde sur ce point.
Vous considérez que cette ambition n'a pas été servie par certaines politiques. Or je tiens à vous rappeler, comme tout à l'heure à votre collègue M. Wulfranc, que c'est ce Gouvernement qui a mis fin à une partie de la T2A, pour lui substituer une autre tarification – notamment pour les maladies chroniques – , et qui a revu à la hausse les tarifs hospitaliers sur trois ans, afin de donner une meilleure visibilité à l'hôpital. Vous savez aussi que le Président de la République, le Premier ministre et le ministre Olivier Véran ont pris l'engagement clair de revoir la rémunération des soignants – je parle bien de rémunération, et non de primes.
J'entends que cela ne soit pas suffisant à vos yeux, mais il faut tout de même porter au crédit du Gouvernement le fait d'avoir sérieusement voulu changer les choses avec le plan « ma santé 2022 » et de continuer à s'attaquer au sujet en organisant le Ségur de la santé, animé par Nicole Notat et dans le cadre duquel l'engagement a été pris de revaloriser les rémunérations des professions médicales à l'hôpital. Il faut ajouter à cela les mesures à venir, dont nous discutons depuis près d'une heure, concernant la gouvernance, l'organisation et les territoires.