Les ARS ont joué pendant la crise sanitaire un rôle essentiel de coordination de l'ensemble des acteurs concernés : l'hôpital public, la médecine libérale, les EHPAD et les collectivités locales. C'est particulièrement vrai dans le Val-d'Oise.
Ce matin encore, j'étais à Argenteuil, dans ma circonscription, aux côtés du ministre des solidarités et de la santé, pour assister à une opération « aller vers » organisée par l'ARS d'Île-de-France afin de dépister les populations éloignées du parcours de soins classique. Ces opérations, organisées un peu partout dans le territoire national, sont essentielles et concourront, je le crois, à la décrue de l'épidémie.
La crise a par ailleurs mis en évidence les carences dont souffre l'organisation de l'hôpital public. Dans ma circonscription du Val-d'Oise – mais le problème de la désertification médicale est en réalité général – , il est de plus en plus difficile de recruter des internes ou des médecins. De fait, l'hôpital public repose de plus en plus sur les FFI, …