Pour préparer ce débat, j'ai lu un certain nombre de documents, parmi lesquelles une note concernant les publications sur les réseaux sociaux. Sur un réseau professionnel, j'ai lu un message publié par l'assistante de communication d'une ARS ; elle y exprimait sa fierté quant à l'engagement de ses collègues qui ont travaillé six, voire sept jours sur sept, du matin au soir, pour trouver des solutions à un grand nombre de situations exceptionnelles provoquées par la crise sanitaire. Je sais que ni vous ni les collègues qui vous ont précédée ne le remettez en cause, mais je tiens à évoquer cet engagement de tous les collaborateurs des ARS, et à les en remercier.
Au-delà de ce constat, nous devons progresser en agilité et simplifier les fonctionnements. Vous l'avez dit : il ne sert à rien de faire de l'administratif pour de l'administratif. Nous avons perdu du temps et en perdrons encore demain si nous ne changeons pas d'optique. Vous nous invitez justement à évoluer sur ce sujet. Je voudrais néanmoins souligner un point que j'ai pu constater en participant à des échanges entre le ministère et les ARS : celles-ci ont activé leurs cellules de crise très tôt pendant la crise sanitaire, en les réunissant, très souvent, deux fois par jour. Elles ont donc aussi fait preuve d'agilité. Sans doute ne l'avons-nous pas tous perçu, dans certains cas. Quoi qu'il en soit, le sujet est sur la table et je souhaitais vous rassurer, madame la députée, quant à l'engagement de l'ensemble des collaborateurs des ARS et quant à leur volonté de faire progresser les choses. Je prends note de votre remarque, qui rejoint l'un des sujets que nous aborderons lors du Ségur de la santé.