… et, à juste titre, ils recevront beaucoup. Les propos du Président de la République, ceux du Premier ministre à l'occasion de l'ouverture du Ségur de la santé, témoignent de la volonté des pouvoirs publics de reconnaître à leur juste valeur celles et ceux qui prennent soin de nous lorsque nous avons besoin d'eux.
L'heure est venue de valoriser les soignants hospitaliers, mais aussi de s'interroger sur la manière dont nous pourrions tirer profit des acquis de la crise du covid, de la formidable capacité d'innovation, de l'ingéniosité, du génie de nos soignants. Qu'ils exercent en ville, à l'hôpital, dans les structures médico-sociales, ils ont réussi à faire sauter des verrous, des carcans, afin de faire évoluer de l'intérieur un système de santé que l'on disait sclérosé par endroits, trop pyramidal, organisé en silos – médecine hospitalière et médecine de ville, secteur sanitaire et secteur médico-social.
Comme d'autres, nous aurions pu nous donner six mois ou un an, lancer des missions en vue d'établir un diagnostic. Ce n'est pas le choix que nous avons fait.