Vous avez, des années durant, tenté de faire avancer une cause qui vous est chère : celle de la cohésion sociale, qui permet à notre pays de ne pas s'écrouler et de continuer à former, en tant que nation, un ensemble capable de défendre ses valeurs. Formulé ainsi, l'exercice peut sembler assez simple, mais vous savez que la tâche est rude et sans cesse renouvelée. La cohésion sociale, les questions posées cet après-midi en témoignent, impose d'intervenir dans un ensemble de domaines aussi variés que les valeurs, l'éducation, l'investissement, la lutte contre la pauvreté et les équipements publics. Beaucoup partagent ici la mission que vous vous êtes assignée : préserver la cohésion sociale.
C'est précisément le sens de la réponse que j'ai apportée à M. Peu en déclarant qu'il fallait mettre le paquet, si j'ose dire, en faveur de territoires de la République où la situation est objectivement beaucoup plus difficile.
C'est exactement le sens de la réponse de tout à l'heure de Julien Denormandie, qui décrivait les efforts particuliers que nous allions consentir, cet été, pour faire profiter les enfants français, privés d'école du fait de la crise sanitaire, de programmes adaptés destinés à leur permettre de mieux reprendre en septembre.
C'est encore le sens de la réponse que j'ai donnée concernant cette lutte, hélas éternelle, que nous ne devrons jamais renoncer à mener contre le racisme, l'antisémitisme et toutes ces discriminations qui voudraient que, parce que l'on n'est pas identique à l'autre, on ne soit pas son égal. Cet exercice collectif sera, je le crains, toujours nécessaire.
Mais nous ne nous battons pas dans l'espoir de pouvoir, un jour, nous reposer. Nous nous battons parce que nous savons qu'il faut avancer et que, les difficultés ont beau être immenses, la France, que vous avez servie et que vous servirez encore, mérite que l'on aille jusqu'au bout.
Le 16/06/2020 à 08:39, Laïc1 a dit :
Vous avez déjà prévu votre date de démission ?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui