Quant à une réduction des grands chantiers et des investissements, trop drastique, elle serait très néfaste pour notre économie.
Une troisième voie a été évoquée par le Président de la République : faire confiance aux acteurs économiques, de sorte que la croissance crée la richesse qui permettra de rembourser la dette. Ce parti pris semble risqué et n'est pas à la hauteur des enjeux de la bonne gestion de nos finances publiques.
Nous sommes en revanche favorables à toutes les mesures qui permettront d'aider nos entreprises et de relancer l'économie. Ainsi, les annulations et exonérations de charges et le recours à l'activité partielle vont dans le bon sens pour aider à la reprise économique. Des mesures fiscales pendant la période d'urgence sanitaire doivent également être envisagées : la défiscalisation complète et sans plafond des heures supplémentaires, la baisse de l'impôt sur le revenu pour tous les contribuables, la refonte de la fiscalité des entreprises, en particulier pour les artisans et les petites et moyennes entreprises.