Je vous rappelle que vous n'avez été favorables à aucunes des économies que nous avons mises en oeuvre, qu'il s'agisse des contrats aidés, de la réforme du logement, du travail mené à la direction générale des finances publiques. Plusieurs courriers de parlementaires, sur vos bancs, en attestent : vous demandez que l'on fasse des économies en général, mais il ne faut jamais agir en particulier lorsque cela vous concerne. Vous n'avez jamais accepté l'idée d'une réforme des retraites, telle que nous vous la proposons. Vous vous êtes opposés à toutes les économies que nous vous avons proposées, mais, de façon extrêmement étonnante, vous avez voté, dans le même temps, pour toutes les baisses d'impôts – à l'exception du président de la commission des finances, Éric Woerth, qui est absent mais dont je salue la cohérence, puisqu'il a considéré, isolé dans son groupe, qu'on ne pouvait pas abaisser les impôts sans réduire davantage les dépenses.
Mme Valentin a prononcé une phrase que j'ai notée parce qu'elle témoigne de la « cheguévarisation » du groupe LR :