Monsieur le député, si la situation n'était pas aussi compliquée pour les entreprises de notre pays, une partie de la question pourrait prêter à sourire. Je ne reprendrai pas les éléments évoqués par Gérald Darmanin tout à l'heure, mais je vous invite à vous souvenir qu'à la fin de l'année 2019, à l'aube de la confrontation avec le covid-19, la France a pris la première place des pays d'Europe pour l'accueil des investissements étrangers, retrouvant une attractivité qu'elle ne connaissait pas. Elle réussissait aussi, pour la troisième année consécutive, à maintenir un niveau de déficit public inférieur à 3 % ; celui-ci avait même été ramené de 2,9 % à 2,1 %, hors CICE, ce qui n'avait jamais été le cas.