Monsieur le député, votre question m'offre l'occasion de prolonger mon propos sur les sujets que j'évoquais il y a quelques instants. J'ai cité un certain nombre de ratios et d'agrégats financiers. Il en est un qui est important aussi et que je n'ai peut-être pas suffisamment souligné : de 2017 à 2019, nous avons diminué le poids des prélèvements obligatoires sur la richesse nationale et sur la production de celle-ci. Nous avons ainsi réduit la pression, en matière de prélèvements obligatoires, de 45,4 % à 44 %, tenant les engagements du Président de la République au-delà de ce qui était prévu. Nous avons souhaité cette baisse et l'avons recherchée au travers de mesures nous paraissant utiles et importantes : l'amélioration de l'attractivité économique, la baisse de l'impôt sur les sociétés ou le fait de favoriser les investissements sur le territoire national. C'est ce qui explique que nous soyons devenus la première destination européenne pour les investissements étrangers.
Nous avons aussi eu la volonté de diminuer les prélèvements obligatoires pesant sur les ménages, ce qui vous a conduits dans un premier temps à voter la baisse de la taxe d'habitation, laquelle représentera à terme une diminution importante des prélèvements obligatoires sur les ménages de 18 milliards d'euros.