Vous avez raison de souligner que l'utilisation de moyens motorisés dans le cadre de trafics, généralement assimilée à des rodéos, n'en est pas un. Comme vous l'avez rappelé, la lutte contre ces pratiques, qui créent d'ailleurs tout autant de nuisances que les rodéos, est prise en charge par les services de police judiciaire.
S'agissant des rodéos eux-mêmes, nous incitons les préfets à mener des actions de prévention dès en amont de l'usage des cycles motorisés. Il s'agit d'essayer de flécher les jeunes vers des structures dédiées, comme les clubs sportifs. Mais, comme je l'expliquais tout à l'heure, c'est difficile, car à travers les rodéos, les jeunes veulent à la fois affirmer leur liberté et occuper le terrain, dans leur quartier.
Par ailleurs, s'agissant de votre question relative aux peines d'intérêt général, je ne saurais vous dire si les jeunes sont orientés plus précisément vers des stages dans le secteur de la mécanique.