… je garde en mémoire cette mère de famille que j'avais rencontrée lors d'un porte-à-porte. Elle m'avait expliqué que sa fille d'une vingtaine d'années, infirmière ou aide-soignante dans un hôpital, rentrait tous les soirs la boule au ventre parce qu'il y avait des rodéos dans la rue où elle habitait. Cette mère avait donc instauré un système de lumière. Elle allumait lorsqu'il n'y avait pas de rodéo et que la rue était sûre : sa fille savait alors qu'elle pouvait traverser sans risquer sa vie. Si, au contraire, elle n'allumait pas, il fallait attendre que les rodéos soient terminés.
Si les mesures prises en 2018 constituent un bon arsenal, celui-ci mérite néanmoins aujourd'hui d'être renforcé. En effet, il y a encore trop de trous dans la raquette, notamment s'agissant de la confiscation des véhicules lorsque la personne incriminée n'est pas propriétaire du véhicule. En la matière, je pense qu'il faut durcir les sanctions : si le propriétaire prête son quad ou sa moto de manière inconséquente, le véhicule doit pouvoir être confisqué, détruit ou mis aux enchères, et l'argent revenir dans les caisses de l'État. Je pense que seule cette solution permettra, à terme, de résoudre ce problème. J'aimerais, monsieur le secrétaire d'État, que vous vous exprimiez sur ce sujet.