Monsieur le député, vous avez raison de souligner que, plus on règle le problème en amont, moins on déplace de forces de l'ordre – police nationale ou municipale, gendarmerie.
Vous proposez que l'acheteur potentiel produise un document, une licence. Le code de la route prévoit en effet que l'usage de véhicules non réceptionnés est limité aux activités professionnelles ou sportives : pastorales, forestières, pratiques sur circuit. Il ne paraît donc pas illogique, lors de la demande du numéro d'identification, de rendre obligatoire la présentation d'une licence sportive ou d'une attestation professionnelle, c'est-à-dire d'un document qui atteste de l'usage ou de la destination finale de l'engin en question.
Je peux vous l'indiquer, monsieur le député, nous suivons actuellement cette piste de réflexion.