Madame la députée, vous êtes effectivement chargée de cette mission avec votre collègue et vous avez rappelé les dispositifs et les sanctions prévues par la loi d'août 2018.
J'en viens aux dispositifs que nous envisageons, en développant les deux exemples que vous avez cités. Des effectifs de la sécurité publique ou de la gendarmerie se spécialisent dans ce type d'action, car nous n'avons pas forcément de brigades spécialisées. Ces services de voie publique vont notamment chercher du renseignement – tel est le sens qu'il convient de donner à ce mot – en parcourant notamment les réseaux sociaux pour essayer d'identifier les organisateurs de rodéos passés ou en préparation.
Cet important travail de renseignement est aussi effectué sur le terrain par les effectifs de sécurité publique ou de gendarmerie dont nous avons renforcé la présence au contact de la population, dans le cadre de la police de sécurité du quotidien. Grâce à leurs échanges avec tous les acteurs de terrain – agents communaux, élus, bailleurs sociaux, transporteurs – , ils recueillent des informations qui se transformeront en renseignements opérationnels pour mieux lutter contre les rodéos.
Les moyens de vidéoprotection sont aussi très utiles pour lutter contre les rodéos, car ils aident à l'identification des auteurs, au même titre que les moyens de prévention situationnelle, que nous avons, déjà eu l'occasion d'évoquer ensemble. Lors de la réalisation d'aménagements urbains, les dispositifs de voirie ou de mobilier urbain peuvent être prévus pour empêcher que ne se développe ce phénomène.
Les drones sont aussi une piste d'avenir dans un cadre législatif et réglementaire auquel nous réfléchissons et qui doit être parfait, comme l'exigent la réglementation, …