Madame la députée, la prévention figure en effet au coeur du dispositif de lutte contre les rodéos. La circulaire d'accompagnement de la loi d'août 2018 le prévoyait clairement : chaque préfet doit établir une stratégie départementale de lutte contre les rodéos, comportant un volet répressif et un volet préventif associant de nombreux acteurs.
Prenons des exemples. Il peut s'agir d'actions de prévention menées au sein des collèges et des lycées : depuis 2019, un module sur la thématique des rodéos a été intégré dans les interventions de la sécurité routière à l'adresse des lycéens et des collégiens.
Il peut s'agir d'un dialogue instauré dans le cadre des groupes de partenariat opérationnels – GPO – réunissant la police de sécurité du quotidien et l'ensemble des acteurs, afin d'essayer de déterminer la manière de toucher ces jeunes et de les sensibiliser aux risques encourus.
Les délégués de cohésion police-population, réservistes de la police nationale, sont aussi mobilisés dans le cadre de ces stratégies départementales de prévention des rodéos : ils vont au contact des jeunes. À côté du volet répressif qui est important, car il faut rappeler la fermeté de la loi, il existe un volet prévention dans toutes les stratégies de lutte contre les rodéos mises en place dans les départements concernés par le phénomène.