Cela montre que nous utilisons tout l'éventail des mesures répressives qu'offre le texte, en graduant les sanctions.
Quant à la mission parlementaire, nous attendons d'elle une mise au point sur la question de savoir si le dispositif législatif est pertinent et suffisant. La loi étant encore récente, il convient de se donner le temps de l'analyse. Le ministre de l'intérieur et moi-même avons également insisté auprès des parlementaires missionnées sur le volet partenarial et sur la nécessité de développer un continuum de sécurité : il serait simpliste de croire que les interventions de police suffiront à résoudre le problème alors qu'elles pourraient ne faire que disperser le phénomène, voire entraîner des incidents et des violences.