Dans la lutte contre les rodéos motorisés, on a tous dit que cette loi était bienvenue car elle crée un délit spécifique et permet d'appréhender directement les participants, ainsi que les organisateurs et même leurs promoteurs, vous l'avez rappelé, monsieur le secrétaire d'État. Malheureusement, et on s'en doutait, elle n'a pas permis de mettre fin à cette pratique insupportable pour les riverains et ô combien dangereuse pour ceux qui y participent ou qui se trouvent aux abords, principalement des mineurs. Le mois dernier, un adolescent de 17 ans a trouvé la mort au cours d'un rodéo motorisé à Nantes et, on l'a rappelé, un policier a été grièvement blessé et hospitalisé en urgence absolue à Paris alors qu'il était intervenu sur un rodéo réunissant une trentaine de personnes. Les chiffres illustrant l'importance du phénomène, ainsi que l'actualité, doivent appeler notre attention : comment expliquer la recrudescence des rodéos motorisés malgré cette loi ?
Lors de l'examen du texte, le Sénat avait fait part de ses observations, …