Je sais, monsieur Delatte, que vous avez remis votre blouse durant la crise sanitaire, comme bon nombre de députés et de professionnels qui avaient quitté le secteur médical et paramédical. Je vous remercie, à titre personnel, d'avoir, les uns et les autres, été aux côtés des soignants pendant cette épreuve.
L'hôpital tiendra évidemment une place particulière dans le Ségur de la santé. Les professionnels de ville et le secteur médico-social sont aussi étroitement associés à la concertation, ce dont témoigne la présence de 300 acteurs du monde de la santé lors du lancement du Ségur de la santé par le Premier ministre et le ministre de la santé, deux mois jour pour jour après le discours de Mulhouse. Je vous épargne la liste de tous ces acteurs, mais toutes les filières étaient représentées et continueront de l'être lors de chaque réunion organisée au ministère. Il faut le dire, cela faisait longtemps que l'ensemble des acteurs de la santé n'avaient pas été réunis par-delà les clivages et les corporatismes.
Le Ségur de la santé s'ouvre donc pour un mois de concertation. Jusqu'à la fin du mois de juin, les acteurs du système de santé, de la ville, de l'hôpital et du secteur médico-social, des projets tels que les CPTS, la télémédecine, les métiers du grand âge ou l'amélioration de l'accès aux soins feront l'objet d'échanges. Si nous apportons une attention particulière aux établissements de santé, c'est précisément parce que nous voulons voir émerger un système de santé plus fort. Je sais pouvoir compter sur vous dans cette entreprise.