Dans l'épreuve extrême, ils ont fait front, tendus vers un seul objectif : soigner et soigner bien.
La crise, qui a servi d'accélérateur et de révélateur dans bien des domaines, doit aussi conduire à accélérer la mise en oeuvre des mesures qui les concernent. C'est l'objet de la concertation menée dans le cadre du Ségur de la santé. Il s'agit de partir des acteurs, des territoires, de l'expérience du terrain où certaines digues ont pu sauter, par exemple lorsque nous avons fait travailler ensemble des services qui n'en avaient pas l'habitude – collectivités, préfecture, services internes aux ARS – pour trouver des réponses adaptées.
Les soignants veulent également être écoutés. La concertation permet aussi de le faire et de prendre en considération leurs demandes relatives à leur métier et à sa pratique.
Je le répète, aucune enveloppe n'est prédéfinie : définissons d'abord les besoins, nous adapterons ensuite les financements.