Nous ne commettons pas un contresens en limitant aux petites et moyennes entreprises le champ d'application de cette mesure. On le sait, le chômage des jeunes touchera principalement, des jeunes sans qualification ou peu qualifiés, lesquels rencontraient déjà des difficultés avant la crise pour trouver un emploi. On sait aussi que ce sont plutôt les TPE et les PME, dans des secteurs spécifiques comme le bâtiment, l'hôtellerie, la restauration ou d'autres secteurs industriels, qui ont plutôt tendance à embaucher cette catégorie de jeunes. Dès lors, il est pertinent de réserver la mesure aux entreprises de cette taille et de ces secteurs.
Je comprends la logique suivie par Guillaume Peltier, qui consiste à s'adresser à toutes les entreprises en raison du caractère massif du problème actuel, de « l'explosion » du marché du travail sous l'effet de la crise économique et sociale. Cependant, si nous devions fixer des priorités, notamment pour veiller à ne pas trop déséquilibrer les comptes sociaux et les finances publiques du pays, alors il faudrait peut-être cibler plus précisément cette catégorie de jeunes et le type d'entreprises qui les embauchent principalement.