Tant mieux si d'autres idées, d'autres propositions sont formulées dans les prochaines semaines mais notre jeunesse attend des réponses très concrètes dès aujourd'hui. Dès lors, dire que l'idée est bonne mais que nous l'examinerons plus tard n'est pas un argument valable. Sur cet enjeu ô combien grave, on ne peut pas remettre à plus tard.
Concernant l'amendement no 4 et les propos de Pascal Brindeau, je ferai la même réponse qu'à M. Zumkeller. Bien sûr, s'il fallait fixer des priorités, le fait de cibler les petites entreprises ou les CDI irait dans le bon sens. Mais, encore une fois, la situation actuelle est trop grave. Qu'une entreprise propose un CDI à un jeune, c'est l'idéal. Mais qu'elle lui propose un CDD d'au moins six mois, compte tenu des circonstances, c'est déjà une perspective d'espoir. Et c'est ce qui nous importe.