Je m'explique. Tout d'abord, il n'a jamais été question d'empêcher qui que ce soit d'agir, mais simplement d'utiliser les canaux habituels, connus et efficaces, en l'occurrence les régions. Ce sont elles qui détiennent la compétence économique et qui constituent, à ce titre, un interlocuteur tout trouvé pour les entreprises. Ce que vous proposez – l'extension du dispositif prévu par l'article 71 de la loi relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique, à savoir la possibilité pour le préfet, en cas de catastrophe naturelle, de permettre aux départements de venir en aide aux entreprises sinistrées – va bouleverser ce schéma, ce qui n'est pas souhaitable.
Ce n'est pas souhaitable car c'est déstabilisant : les chefs d'entreprise ont beaucoup à faire en cette période complexe et ils ne veulent pas de tels changements.