Et l'on n'écoute pas les acteurs concernés, qui préfèrent, dans ce contexte très difficile, recevoir des subventions. Il faut vraiment prendre la mesure des difficultés.
Je partage le point de vue exprimé par M. Meizonnet il y a quelques instants. Comme lui, je suis à la fois député et conseiller départemental – j'ai été élu conseiller général en 2004. J'ai en outre été maire pendant seize ans. Comme vous, madame la ministre, qui avez été une grande élue locale, pendant de très nombreuses années, nous connaissons le fonctionnement des collectivités territoriales. Nous demandons simplement un peu de liberté, le dispositif étant très encadré, comme l'a relevé David Habib : il ne s'agit pas de remettre en cause la loi NOTRe ; il s'agit de permettre au département, collectivité de proximité, d'intervenir au plus près des territoires, jusqu'au 31 décembre prochain.
J'ai bien noté, monsieur Houbron, que le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur était votre nouvelle référence. Jamais le groupe Agir ensemble n'a autant cité un président de région Les Républicains, cherchant ainsi à me prendre en défaut.