Je dirai deux choses.
D'abord, depuis le début de la crise, les hauts-commissaires travaillent avec les gouvernements des collectivités du Pacifique, ainsi qu'avec les différentes instances compétentes. J'estime nécessaire de le rappeler, d'autant que, jusqu'à présent, cela a bien fonctionné.
Ensuite, s'agissant de votre remarque selon laquelle les parlementaires n'auraient pas été associés à la rédaction du texte, je ne veux pas laisser penser que nous n'aurions pas eu de contacts réguliers avec eux. En l'espèce, si nous ne l'avons pas fait, c'est parce que nous reprenons exactement les mêmes dispositions que celles figurant dans la loi d'urgence du 23 mars 2020. Il n'y avait donc pas de nouvelles négociations et de nouveaux échanges à tenir ; nous sommes dans la continuité de ce que nous avons fait depuis le début de la crise.