J'émets bien entendu un avis favorable. Sans la volonté du Gouvernement d'assurer le financement du dispositif par la solidarité et le budget nationaux, nous ne serions pas parvenus à ce résultat. Le vote de 2017 avait certes été unanime, mais il y avait des réticences, qui n'avaient pas été exprimées, sur le financement : nous avions prévu d'augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières de 0,3 % à 0,4 %. C'était facile, car la taxe existait et l'assiette n'était pas modifiée : l'augmentation du taux de 0,1 % devait rapporter 500 millions d'euros, montant qui finançait l'augmentation des retraites agricoles. Je tiens à saluer le geste du Gouvernement.
J'aurai l'occasion de dire encore quelques mots si la présidente me donne de nouveau la parole après le vote sur l'ensemble du texte.