Je remercie à mon tour le président Chassaigne pour la persévérance dont il a fait preuve et sans laquelle nous n'aurions jamais abouti à cette proposition de loi. Rendons à César ce qui est à César. Bien sûr, le groupe EDS votera le texte avec quelques regrets, notamment qu'on ait réduit la portée du dispositif avec l'écrêtement à cause duquel on diminue encore le nombre de bénéficiaires. Pour tous les autres, un long travail est encore devant nous – je remercie Mme Dubié de l'avoir évoqué.
C'est par le biais de l'ASPA que nous réussirons à changer vraiment la vie des retraités agricoles.
Une forte incompréhension demeure : sur les bancs de cette assemblée, nous devrions tous nous démener pour innover et assurer une véritable justice sociale. Vous l'avez dit, monsieur le secrétaire d'État, les agriculteurs nous obligent. Pourtant, nous freinons pour les récompenser à la hauteur de leurs mérites. Une nouvelle fois, nous venons de manquer une occasion.
Nous voterons la proposition de loi en ayant un peu plus d'espoir qu'hier, car nous avons avancé à petits pas, certes très peu, trop peu. Mais comme le bon sens paysan le fait dire, c'est toujours ça de pris.
Je conclus par un proverbe bien français qui dit toute la valeur de celui-ci : « Un paysan à sa charrue vaut mille fois mieux qu'un noble dans la rue. »