Offrir à tous les jeunes la possibilité de mener des études dans de bonnes conditions, reconnaître la valeur de leur investissement et du temps qu'ils y consacrent : cette ambition, nous la partageons. Déjà, nous agissons pour améliorer la situation parfois précaire des étudiants. C'est un axe majeur de l'action que nous menons depuis 2017. Notre but est clair : accompagner le plus d'étudiants possible dans la réussite de leur projet d'étude et d'insertion professionnelle.
Une large réflexion a été menée en ce sens depuis le début de la législature. Elle a donné lieu au plan étudiants puis, dès mars 2018, à la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, dont le premier objectif est d'améliorer la réussite de ces jeunes, quelles que soient leur filière et leurs aspirations. Plus on sait où on va et pour quelle filière on est fait, moins on perd de temps et d'argent à prolonger ses études, au risque de s'y perdre !
Cette loi participe à la lutte contre le fort taux d'échec en licence, et consacre l'importance de l'orientation. Elle traduit aussi un investissement important dans la vie étudiante. Quelques chiffres en attestent : la suppression des cotisations de sécurité sociale des étudiants a accru leur pouvoir d'achat de 100 euros ; 4 000 logements pour étudiants sont rénovés chaque année, et 176 000 places sont disponibles en CROUS. Cet investissement s'observe également dans les bourses, qui profitent à 38 % des étudiants. Certes, nous souhaiterions qu'elles soient plus élevées, et nous travaillons à ce qu'elles puissent répondre le plus justement possible aux situations que vivent les étudiants. De nombreux dispositifs et allocations viennent donc en aide aux étudiants durant cette période charnière de l'existence.
Je salue l'action qu'a menée le Gouvernement à l'égard des étudiants lors de la crise du covid-19.