Je remercie les camarades du groupe GDR pour cette proposition de résolution. Je trouve les positions qui viennent d'être exprimées hallucinantes. Sclérosés, accrochés aux vieux modèles, vous n'arrivez pas à imaginer de solution aux problèmes des étudiants.
La question n'est pas de savoir, comme j'ai pu l'entendre, s'il faut exclure du champ de la mesure les étudiants dont la famille peut subvenir à leurs besoins : les étudiants ont besoin de temps pour étudier, mais ils ont également besoin de s'émanciper, y compris de leur famille ! Qu'ils viennent d'un milieu aisé ou non, il faut qu'ils puissent disposer d'un logement sans devoir quémander de quoi le payer auprès de leurs parents. La proposition de nos collègues n'est d'ailleurs en rien contradictoire avec le fait de construire plus de logements étudiants.
Quant à l'argument de Mme Calvez, il renvoie à une différence fondamentale entre nos approches. Vous nous parlez des étudiants dont les familles disposeraient de revenus suffisants, mais ce n'est pas sur le revenu étudiant que doit se porter la nécessaire répartition des richesses : ça, c'est le rôle de l'impôt ! Le consentement à l'impôt et le partage de l'effort représentent un des piliers du vivre ensemble qui fonde la République, les plus aisés devant contribuer davantage. La juste répartition de l'impôt, ce système que vous reconnaissez laminer, …