… alors qu'il faut – plus encore qu'hier – faire preuve de pragmatisme.
Avant la réforme que nous avons engagée, la fiscalité du patrimoine était significativement plus élevée que chez nos partenaires européens – on est bien loin d'une course au moins-disant fiscal ! Les résultats ne se sont pas fait attendre : cela a nui à l'attractivité économique de notre pays et, par la suite, à notre situation sociale et à l'état de nos finances publiques, en confortant notre préférence pour le chômage au détriment de l'emploi. Le constat n'a pas changé ; il est même d'autant plus fort à présent que nous traversons la plus grande crise économique que nous ayons connue depuis presque un siècle et que nous allons devoir relancer notre économie.
La réforme que nous avons initiée est efficace. Elle a permis à la France de renforcer sa compétitivité, d'attirer des investisseurs et de créer massivement des emplois. Les expatriations de contribuables à l'impôt sur la fortune ont ralenti : les départs ont été divisés par trois en 2017.