Il vise à rétablir la tranche supérieure de la taxe sur les salaires, en taxant à 20 % la fraction excédant 152 279 euros. Il rejoint donc l'objectif visé par la proposition de loi de notre collègue Dominique Potier, à savoir réduire les écarts de salaire.
La suppression, en 2018, de la tranche supérieure de la taxe sur les salaires s'inscrit d'ailleurs dans une longue liste de mesures qui ont, d'une certaine manière, affaibli notre cohésion sociale. La crise que nous traversons aujourd'hui, si elle est évidemment sanitaire, est également sociale, économique et territoriale. Nous sommes dans une période d'urgence, mais viendra ensuite le temps de bâtir la France d'après : comme la proposition de loi, le rétablissement de la tranche supérieure de la taxe sur les salaires fait appel à l'équité et à la justice fiscale et sociale. C'est donc une mesure qui fait le lien entre l'urgence d'aujourd'hui et les défis de demain.