Le sujet est extrêmement sensible. Ayant regardé la télévision avant de venir en séance, je voudrais tout d'abord me réjouir que nous ayons pris une affaire par le bon bout : même si nous en laissons quelques-uns, je ne pourrais pas supporter que nous laissions en masse nos djihadistes en Irak, en Libye ou en Syrie, des pays qui n'en peuvent plus, au lieu de les rapatrier chez nous ; nous avons une éthique et ceux qui sont partis de chez nous doivent y revenir. Je comprends votre difficulté, madame la garde des sceaux, mais je pense que votre démarche est la bonne et j'ai envie de l'accompagner. Bien sûr, cela ne règle pas tout. Comme vous l'avez dit, on ne va quand même pas se mettre à suspecter quelqu'un qui a eu un problème de permis de conduire ; sinon je serais suspect plus souvent qu'à mon tour !