Je vous remercie également de saluer le travail du Gouvernement dans le cadre du Ségur de la santé. J'en profite pour vous livrer quelques chiffres : plus de cent réunions de concertation ont été organisées, sous la présidence de Nicole Notat ; plus de 200 contributions ont été reçues ; toutes les régions ont instauré un partage d'expérience dans les territoires – vous savez notre volonté de donner au Ségur une dimension territoriale.
Nous connaissons la spécificité des centres de lutte contre le cancer – vingt centres, répartis dans seize régions, qui sont à la fois des acteurs du soin, de la recherche et de l'enseignement et, à ce titre, participent pleinement au service public hospitalier. Ils sont partie prenante de la transformation du système de santé qui est engagée, au travers du déploiement des infirmiers en pratique avancée en cancérologie ou du chantier de la révolution numérique dans le domaine de la santé.
Je salue leur action au quotidien et leur rôle essentiel dans l'accompagnement des patients.
Ces centres sont bien assis autour de la table du Ségur. Ils y sont représentés par leur fédération, Unicancer, au sein même du comité de pilotage.
Vous l'avez dit, le chantier est ambitieux. Je ne rappellerai pas les différents piliers du Ségur, mais deux sujets ont particulièrement été mis en avant dans les concertations : la prévention et la réduction des inégalités de santé ; le numérique.
Sur ces deux sujets, les centres de lutte contre le cancer ont toute leur place, notamment pour développer le plan national « intelligence artificielle et cancer » que vous avez mentionné.
Quant aux propositions que vous faites, elles sont bien étudiées dans le cadre du Ségur. Le ministre a déjà indiqué que les centres de lutte contre le cancer pourront bénéficier de la reprise de dette qui est prévue.
Monsieur le député, l'ambition est forte.