Vous avez raison, le mouvement sportif a subi la crise de plein fouet. Ce gouvernement a tout fait pour soutenir le sport, à tous les étages, avec un soutien économique et un soutien à l'emploi. À chaque phase du retour progressif à la normale, les décisions du Gouvernement ont concerné le sport, et avant tout la santé des pratiquants. Cependant, les clubs et les structures privées s'inquiètent de leurs moyens financiers et de l'engagement que manifesteront les Français pour se réinscrire à la rentrée. C'est pourquoi, dès jeudi, l'Agence nationale du sport réunira ses membres pour arbitrer la création d'un fonds de soutien d'urgence, de solidarité, et pour travailler avec les collectivités. Néanmoins, nous devons aller au-delà du soin et organiser la relance du sport en France. La crise a renforcé mes convictions, notamment celle du rôle que le sport doit jouer en matière de santé publique et d'éducation et comme amortisseur social.
La relance passera par un soutien à la demande de sport, pour les gens qui veulent agir sur leur santé et pour les personnes en difficulté financière ; elle passera par davantage de sport à l'école maternelle et à l'école primaire ; par la prise en charge plus systématique des Français en situation de handicap et sujets aux maladies chroniques – je sais que c'est votre priorité, monsieur le député. La relance passera aussi par une transformation de l'offre sportive, plus adaptée aux besoins des pratiquants et des territoires. L'État doit poursuivre ses efforts en faveur du développement économique du sport, en particulier par la transformation numérique et par la transition écologique. Ce plan de relance du sport, que nous préparons avec les partenaires concernés, est indispensable et vital ; nous devons le bâtir ensemble. Nous devons organiser un pacte d'union nationale des acteurs du sport dans la perspective de la rentrée de septembre – le travail est en marche, soyez sûr que nous serons au rendez-vous !