Je tiens à féliciter les enfants de la classe de CM2 de l'école Antoine Bertin à Sainte-Suzanne. Je suis fière du travail qu'ils ont accompli sur la lutte contre l'appartenance des jouets à un genre.
J'en viens à ma question, qui s'adresse à M. le Premier ministre. La situation dans les outre-mer est grave. Si la plupart des territoires ultramarins ont été placés en zone verte – à l'exception de la Guyane et de Mayotte – , des restrictions de déplacements continuent à mener la vie dure au tourisme.
Bien sûr, la limitation des déplacements était nécessaire lorsque nous étions au coeur de l'épidémie, mais on nous a répété que les Français pourraient se rendre en outre-mer cet été. Or, nous sommes en été ! Le vert de l'hexagone serait-il plus vert que celui des outre-mer ? J'espère que non, car chez nous, le tourisme est vital ; ces mesures l'asphyxient.
Dans les outre-mer, la situation économique, déjà difficile, s'est plus dégradée que dans le reste de la France. L'épidémie révèle les carences de nos infrastructures sanitaires. Nous payons une fois de plus l'inaction du Gouvernement.
Nous ne voulons pas de fausses mesures, comme l'aide de ce fonds exceptionnel d'investissement, qui n'a d'exceptionnel que le nom – il effectue chaque année un versement, que vous vous êtes contentés d'anticiper.
Nos commerçants, agriculteurs, hôteliers, restaurateurs, acteurs du bâtiment et du logement pâtissent tous de la crise sanitaire, et les mesures censées les aider tardent à arriver. Cela révèle encore une fois le peu d'intérêt que le Gouvernement nous porte ! Nous travaillons, nous payons des impôts ! Nous ne sommes pas les danseuses de la République !