Malgré la baisse des effectifs dans les classes, 10 517 postes ont été créés dans le premier degré entre 2017 et 2019. Nous poursuivrons en ce sens en 2020.
Dès novembre 2019, j'ai souhaité que le chantier de l'amélioration de la situation des directeurs d'école soit inscrit à l'agenda social du ministère. Dans le contexte douloureux du décès d'une directrice d'école, Mme Christine Renon, nous avons lancé une enquête inédite auprès de tous les directeurs d'école, pour que chacun puisse s'exprimer librement et expliquer les difficultés qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur métier. Deux tiers des directeurs d'école y ont répondu. Je les en remercie. Si le scepticisme était de mise avant cette enquête, les directeurs d'école ont su montrer leur sens de la participation.
J'ai souhaité que rien ne soit occulté. Nous avons rendu publiques les réponses à ce questionnaire, qui sont édifiantes. Leurs conclusions, le dialogue de terrain, les différentes analyses des cadres et des partenaires sociaux aboutissent à un même constat : il faut faire évoluer les conditions d'exercice de la fonction de directeur d'école.
Pour aboutir à des mesures concrètes dans le cadre de l'agenda social, des réunions de travail se sont tenues en janvier et en février 2020. Ces travaux ont été interrompus par la crise sanitaire mais ils reprendront dès que les conditions le permettront.
J'en viens aux perspectives, que le débat permettra de mieux dessiner. Les orientations sont claires, comme en témoigneront le travail législatif et les mesures administratives que je prendrai lors de la prochaine rentrée.
Le premier impératif est de recentrer les missions des directeurs d'école sur leur coeur de métier, le pilotage de l'école. Je suis favorable à un réexamen du régime des décharges en intégrant de nouveaux critères qui dépassent la seule taille des classes.