À la fin de votre propos, madame la secrétaire d'État, vous avez estimé que, pour les soignants qui ont vécu la crise ou qui participent au Ségur, les fermetures n'étaient pas le sujet. Pourtant, le 16 juin dernier, plusieurs d'entre nous étaient présents auprès des soignants en grève qui manifestaient, et c'était bien le sujet ! Sur les pancartes, il était écrit « Arrêtez de fermer nos services ! Arrêtez de fermer des lits ! » C'est bizarre, nous ne rencontrons sans doute pas les mêmes personnes…
Mais j'étais en poste quand lorsque M. Lannelongue, président de l'ARS du Grand Est, a annoncé la poursuite des fermetures de lits : je peux vous dire que cela a fait l'effet d'une bombe dans les services ! Certes il a été renvoyé, et heureusement, mais pas parce qu'il le pensait : parce qu'il l'a dit trop fort, et au mauvais moment ! Le plan du COPERMO, lui, n'a pas été annulé… Annulez-le, et cela prouvera votre bonne foi.