La proposition de loi que nous examinons aujourd'hui vise à avancer la date de versement de la prime à la naissance pour qu'il soit effectué avant l'arrivée de l'enfant, et non plus, comme c'est le cas aujourd'hui, deux mois après. D'un montant de 950 euros par enfant, cette aide est attribuée sous condition de ressources, afin de préparer l'arrivée d'un enfant à naître ou en vue de l'accueil d'un enfant lors d'une adoption. L'avancement du versement de la prime avant la naissance est une mesure de bon sens, car chacun sait les besoins rencontrés par les parents à l'arrivée d'un nouvel enfant.
Certaines familles, qui rencontraient des difficultés financières, devaient parfois s'endetter afin d'effectuer les achats nécessaires à l'arrivée du nouveau-né. Il s'agit donc d'une mesure favorable au pouvoir d'achat des familles, que le groupe La République en marche soutient. C'est pourquoi nous avons adopté le texte en commission.