Nous avions toutefois émis des réserves concernant la date de versement de l'aide. En effet, celle-ci a des conséquences non négligeables sur les comptes de la sécurité sociale, dont nous sommes tous, ici, les garants. Dans le contexte de la crise sanitaire, les dépenses engagées sont importantes et nous conduisent à aggraver la dette pour y faire face ; si nous l'assumons, nous ne devons pas oublier que nous léguons la dette à nos enfants. Il n'existe pas d'argent magique, et la représentation nationale ne doit pas donner cette impression à nos concitoyens.