Favorable, bien sûr. La mort d'un enfant est l'événement le plus douloureux que puisse connaître une famille. Il serait cruel de chercher à récupérer le montant de la prime qui a été versée à la famille endeuillée, d'autant que, le plus souvent, cette famille a déjà effectué les dépenses destinées à accueillir l'enfant, ce qui peut rendre la situation encore plus cruelle pour elle.
Comme je l'ai dit en commission, dans mon esprit – telle était du reste la pratique jusqu'à présent – , la prime n'est pas récupérée en cas de décès de l'enfant. Cela étant, comme l'a dit Mme Elimas, il me semble bon d'inscrire cette précision dans le marbre de la loi, afin que nous n'ayons pas à y revenir.