À propos du Lyon-Turin, j'ai souvenir d'un rapport d'inspecteurs généraux et d'ingénieurs qui était assez défavorable au projet compte tenu de son coût très considérable et de l'absence, selon le rapport, de perspectives de réelle augmentation du trafic voyageurs entre ces deux villes. Ma question est très simple : était-il absolument indispensable de percer les Alpes et était-il totalement impossible d'améliorer la ligne traditionnelle par Vintimille et par la Ligurie ? Ma seconde question rejoint les préoccupations de M. Michel et de Mme Obono. En ce qui concerne la liaison avec Strasbourg, il semble qu'au départ de la gare de l'Est, on ait le choix très souvent entre un TGV et un ICE allemand. Est-ce cela l'ouverture à la concurrence ? Sinon, qu'est-ce que l'ouverture à la concurrence va changer concrètement dans l'offre, par exemple, sur cette ligne ?