Je défendrai ces deux amendements d'appel avant de les retirer. L'amendement no 2378 vise à réorienter des crédits afin d'étendre le principe de la prime à la conversion. Il s'agit de créer une prime à la conversion pour les petits avions servant à la formation des pilotes dans les aéroclubs, afin que ces derniers puissent s'équiper en appareils ayant une faible empreinte environnementale et sonore. Il y a là un enjeu industriel, puisque la France ne produit pas d'avions électriques. La Fédération française aéronautique a acquis un prototype slovène stationné à l'aérodrome de Toussus-le-Noble – que certains collègues du groupe du Mouvement démocrate et apparentés se sont risqués à utiliser, sans dommages. C'est aussi, bien évidemment, un enjeu environnemental, ainsi qu'un enjeu de santé publique lié à la pollution sonore.
D'autre part, l'amendement no 2379 vise à étendre le principe de la prime à la conversion aux camions frigorifiques des banques alimentaires. C'est, là aussi, un enjeu industriel mais aussi environnemental – les banques alimentaires étant des acteurs essentiels de la lutte contre le gaspillage et pour le réemploi – et social, puisque ces banques sont très sollicitées actuellement.