Vous avez retracé la situation qui a prévalu jusqu'à présent : une crise sanitaire qui a profondément et durablement affecté le trafic aérien, avec une réduction drastique de l'offre – jusqu'à 98 % au paroxysme de la crise. Pourtant, Paris-Nice a fait partie des liaisons qui ont été maintenues au coeur de la période de confinement pour assurer les déplacements dérogatoires.
Dans le contexte de reprise progressive du trafic, Air France garantit sa desserte de Paris vers Nice et envisage d'augmenter progressivement ses fréquences jusqu'à 60 % de son programme de vols. Au vu de la situation géographique de Nice, j'ai demandé à Air France de revoir cette montée en charge et la compagnie nationale s'est engagée à proposer une offre correspondant à au moins 70 % de l'offre habituelle dans le contrat du mois d'août. D'autre part, vous le savez, la compagnie rouvrira ses navettes à Orly le 1er septembre.
D'une manière générale, le Gouvernement est à la tâche non seulement pour soutenir la trésorerie de la compagnie – l'objectif est de permettre à Air France d'être en reconquête une fois que le trafic sera rétabli – , mais aussi pour assurer la desserte de nos territoires, dont la vitalité économique justifie l'aide publique apportée aux lignes aériennes.