Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du lundi 13 novembre 2017 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2017 — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Chacun connaît le problème que posent les groupes bancaires mutualistes, comme le Crédit agricole et le Crédit mutuel. Nous l'avions d'ailleurs déjà rencontré il y a cinq ans. En effet, on ne peut parler d'une relation mère-fille : dans leur cas, ce sont les filles qui possèdent la mère ! L'organe central est la propriété des banques, régionales ou interrégionales selon les cas.

Aux termes du projet de loi, ils contribueront à hauteur de 1,2 milliard sur les 5,4 milliards, et on ne leur remboursera, d'après les chiffres qu'ils nous ont donnés, que 120 ou 170 millions, puisque les groupes mutualistes distribuent fort peu. Autant dire que ces groupes contribueront à hauteur de 1 milliard net : c'est impossible !

J'ajoute qu'il s'agit de groupes intégrés uniquement à leur demande, selon un dispositif très particulier, valable seulement pour l'impôt sur les sociétés.

Nous proposons par conséquent de les sortir du champ de ces deux nouveaux impôts, comme nous l'avions fait lorsque nous avions voté la taxe de 3 % sur les dividendes.

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