Tout à fait. Cela nous amène tout naturellement, en tant qu'élus responsables, à nous poser la question de cette maîtrise dans l'instant de ces foyers épidémiques résurgents. Nous considérons donc que la priorité, c'est de veiller à l'état de notre système de soins et d'apprécier, au fil des jours, nos capacités à maîtriser ces résurgences sans rogner sur nos libertés publiques.
Par ailleurs, nous pensons que l'heure est davantage à l'état d'urgence sociale – ce que démontre aussi l'état de notre système sanitaire. Or votre refus de comprendre la nécessité de l'urgence sociale ne peut être interprété que comme une volonté d'instaurer un état d'urgence coercitif et d'instrumentaliser les peurs. C'est selon nous dangereux, ce qu'estimaient également certains de nos collègues du groupe Les Républicains.